La Société des Écrivains de la Mauricie m’a invité à participer à une table ronde animée par Gérald Gaudet, en compagnie de Nicolas Deville et de Nicolas Rivard, autour de la question de la transmission des valeurs.
Cette rencontre aura lieu le dimanche 22 janvier prochain, à compter de 11 heure, à la Maison Hertel-de-la-Fresnière (802, des Ursulines, Trois-Rivières).
Afin d’amorcer cette rencontre autour de la transmission des valeurs, une question et une sous-question ont été posées : Qu’avons-nous à offrir aux jeunes ? et Quelle place faisons-nous ainsi au livre et à la culture ?
Lorsqu’il est question de la transmission des valeurs, l’un des risques, me semble-t-il, c’est de céder le pas aux lieux communs, au « bon goût » ou aux (soi-disant) bons sentiments. À mon sens, la question des valeurs, c’est aussi la question des repères.
Comment parler de repères sans clarifier un horizon ? Je peux donc d’ores et déjà annoncer que j’aborderai cette question de la transmission des valeurs par le biais de la question des repères et de cette première interrogation : Où sommes-nous ? C’est seulement en clarifiant cet horizon que je tenterai de dégager des valeurs qui devraient être préconisées – et pourquoi. Je réfléchis à la structuration de tout cela (j’en suis actuellement à 9 pages de notes tapuscrites).
Si je le mentionne ici, c’est essentiellement pour deux raisons. Tout d’abord, parce que la rencontre à laquelle m’a convié la Société des Écrivains de la Mauricie est ouverte à tous et que je tenais à (vous) transmettre l’invitation. Ensuite, parce qu’Internet fait manifestement partie du paysage contemporain, que cette donne ne sera pas ignorée et que je souhaitais donner ici l’occasion aux personnes qui le désireraient d’exprimer des attentes.
Au plaisir.
Quelques réactions sur ce thème qui est un de mes favoris :
– Toutes les valeurs ne sont pas égales et c’est un combat de tous les instants que de s’accrocher à quelques-unes et de les promouvoir à chaque instant.
– Ce combat se mène moins dans le discours que dans l’action par la force de ses agissements. L’être humain est peu sensible à ce qu’il se fait dire; il est hypersensible aux façons d’être qui l’entourent. Dès son jeune âge, il construit ses repères de par la façon dont sa mère d’abord et son père ensuite se comportent avec lui. Ensuite, sa famille, ses amis et les gens de sa société d’appartenance l’influencent et il choisit certaines de ses valeurs à partir de ces comportements qui l’ont forgé.
– Nommer ces valeurs à un âge que ce soit, celle d’un adulte ou un autre est un exercice périlleux, car on doit joindre le discours à l’acte et ça demande la maturité de toute une vie pour harmoniser tout cela…
– Aux jeunes, nous avons à offrir de la cohérence. Je fais le pari que les êtres vivants qui sont de passage dans la vie d’un jeune et qui manifestent le plus de cohérence sont ceux qui vont le plus l’influencer dans le choix de ses valeurs propres.
– Les livres sont souvent «lieux» de culture parce qu’ils sont les témoins que se transmettent les Hommes dans cette grande course à relais qu’est la vie!
Bonnes chances à toi cher Patrice et tiens-nous au courant !
Le texte que j’ai produit dans le cadre de cette rencontre est là :
http://patriceletourneau.ca/2006/01/ou-sommes-nous/
je suis une jeune fille de 15 ans j’ écrie car je pense que c’ est bien pour moi dans mais histoire je mais une partie de mais rêve donc c’ est pour sa que je cherche des personne qui poura publier mon livre car je voudrait que d’ autre personne puise lire mais histoire
vicky
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